Publié dans Société

Examen du CEPE  - Les épreuves se tiennent ce mardi

Publié le lundi, 16 juin 2025

Les élèves sont prêts, malgré le froid hivernal qui sévit dans plusieurs Régions du pays, en particulier les hautes-terres centrales. Aujourd’hui, ils affrontent l’examen du CEPE. Cependant, de nombreux enfants vont passer les épreuves alors qu’ils sont atteints de la grippe, une situation préoccupante selon les parents. A Ankadikely-Ilafy, Iris, mère d’un candidat, témoigne : « J’accompagne mon enfant ce matin. Je lui apporterai à manger à midi. J’espère que tout se passera bien malgré cette épidémie de grippe qui circule ». Dans d’autres quartiers également, des cas de fièvre et de toux ont été signalés chez les enfants. 

 

Malgré tout cela, 571.367 candidats vont se présenter aux épreuves à travers l’île, selon le ministère de l’Education nationale. 2.088 centres d’examen et 15.337 salles sont prévus pour les accueillir. A Antananarivo, on dénombre 177.559 candidats, répartis dans 582 centres, avec un total de 5.032 salles d’examen. L’organisation est bien rodée. Les convocations ont été distribuées vendredi dernier. Les élèves qui ne les ont pas encore reçues peuvent les récupérer à leur CISCO (Circonscription scolaire) respective, munis d’une carte d’identité scolaire avec une photo 4x4. L’appel débute à 7h du matin. Les premières épreuves, prévues dans la matinée, sont consacrées aux mathématiques et aux problèmes.

Journée décisive

Des dispositions particulières ont été prises pour les 115 candidats en situation de handicap, dont 11 sont aveugles, 7 ont des troubles de la vision, et 97 présentent d’autres types de handicap. Rien qu’à Antananarivo, 77 élèves en situation de handicap sont inscrits au CEPE. Des accompagnateurs sont prévus pour ceux qui en ont besoin. Pour éviter les retards, les candidats ont pu consulter à l’avance l’emplacement exact de leur centre et de leur salle d’examen. A l’heure du déjeuner, beaucoup resteront sur place. Les parents viendront leur apporter à manger. Certaines associations ou autorités locales distribuent également des repas gratuits. Malgré le froid intense, les enfants, soutenus par leurs familles et les enseignants, abordent cette journée avec courage et détermination. 

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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